jeudi 31 juillet 2008

Patate douce et taro : de la chaleur, des floraisons

Il est rare de voir fleurir les pieds de patates douces d'ornement proposées pour les potées d'été depuis quelques années. De même que les taros, le plus souvent appréciés pour leur feuillage énorme.
Grosse surprise hier en visitant le très beau et passionnant Festival International des jardins de Chaumont-sur-Loire (41). Je suis tombé sur deux floraisons toutes aussi surprenantes qu'inattendues.
Tout d'abord celle d'une patate douce, Ipomoaea batatas 'Blackie'.Quelques jardins plus loin, je découvrais celle d'un grand pied de Taro (Colocasia esculenta). Ca me donne des envies d'aller fouiner sur les étals des épiceries et supermarchés asiatiques. Il y a tant de bulbes, de tubercules ou de plantes à faire pousser chez soi ou sur le balcon...

Grosse chaleur, toujours et encore plus

La station météorologique de Saint-Germain-des-Près de Météo-Paris.com a enregistré 33,6 °C à 16 h 55 ! Et le thermomètre est monté jusqu'à 31 ° à l'ombre sur mon balcon.
Grosse chaleur, pas très ensoleillée, mais avec un temps très lourd. On étouffe à Paris ce soir, la petite pluie n'ayant pas pour l'intant rafraichi suffisamment l'atmosphère et les appartements. Les plantes bien arrosées les jours précédents ne semblent pas souffrir de ces quelques journées de fortes températures. Mais le jardinier aspire à un peu plus de fraîcheur ;-)

mercredi 30 juillet 2008

Grosse chaleur : les plantes qui aiment, celles qui peinent

31,6 °C à 18 h 14 annoncés par Meteo-paris.com, encore une belle et très chaude journée pour Paris et l'Île-de-France ainsi que de nombreuses autres régions françaises.
Un tout petit peu moins que lundi dernier, mais si peu ! Et demain les prévisions nous annoncent encore des températures très élevées, avec une fin de journée orageuse.
Certaines plantes sont à la fête et profitent de cette période chaude pour se développer davantage :
- les alocasias (avec des arrosages copieux),
- les agapanthes,
- les angélonias,
- les calaments (Calamintha nepeta)
- les calibrachoas,
- les cannas (avec des arrosages copieux),
- les délospermas,
- les dipladénias,
- les gazanias,
- les géraniums (ou pélargoniums, mais avec des arrosages réguliers),
- l'herbe au curry,
- les hédychiums (idem),
- les hibiscus,
- les oeillets d'Inde,
- les pavonias (avec de copieux arrosages),
- les patates douces décoratives,
- les pétunias,
- les pourpiers à grandes fleurs,
- les zinnias.
D'autres plantes souffrent de ces fortes températures et de la sécheresse de l'air qui les accompagne :
- les cerfeuils musqués,
- les coeurs-de-Marie,
- les diascias,
- les fougères,
- les fuchsias,
- les impatiens,
- les némésias,
- les sceaux-de-Salomon.
Surveillez les grandes buveuses, perpétuelles assoiffées :
- les astilbes,
- les daturas,
- les eupatoires,
- les hortensias,
- les menthes,
- les renouées,
- les tournesols.
Petites listes non exhaustives...

mardi 29 juillet 2008

Balades dans les Villes et Villages Fleuris, édition 2008

Trop chaud à Paris ou en banlieue ? Envie d'évasion ou de dépaysement parmi les fleurs et les jardins... Le guide "Balades dans les Villes et Villages Fleuris" présentant les 201 communes titulaires du label Quatre Fleurs et Grand Prix en 2007 vient de paraître.Ce document pratique, de 224 pages, vous donne un bref aperçu historique des communes labellisées et vous invite à découvrir les jardins, les réalisations végétales et les principaux sites touristiques à visiter sur place et dans les environs. Il mentionne également les animations liées aux fleurs, ainsi que les principales manifestations, sans oublier bien sûr la gastronomie locale !
Edité à 100 000 exemplaires, le guide est disponible gratuitement dans les Mairies, les Offices de Tourisme et les Syndicats d’Initiative des villes et villages concernés. Il peut également être obtenu auprès du Conseil National des Villes et Villages Fleuris, en envoyant un chèque de 4 € à l’ordre du « CNVVF », au 23, place de Catalogne, 75685 Paris Cedex 14.
Il est consultable sur Internet, à l’adresse suivante : www.villes-et-villages-fleuris.com

lundi 28 juillet 2008

L'été des plantes en pots : le typhonium

Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de la floraison spectaculaire tant par la vue que par l'odorat de mes typhoniums (Typhonium venosum).
L'été étant maintenant bien installé, les fleurs se sont aussitôt évanouies, laissant quelques graines que je laisse se répandre dans la jardinière et les feuilles sont apparues, prenant très vite une ampleur toute exotique. Avec leurs nombreux lobes et leur forme si particulière, elles ne passent pas inaperçues ! Voici aujourd'hui les monstres...Elles occupent une surface au sol d'un bon 1/2 m2, une hauteur de presqu'un mètre, des tuteurages étant nécessaires pour les soutenir et éviter qu'elles ne s'affalent trop sur les plantes voisines.
La chaleur ne les dérange pas tant que les arrosages sont réguliers. Il ne faudrait toutefois pas que les fortes températures durent trop longtemps avec un temps très sec, car ces belles Aracées sont sensibles aux araignées rouges, qui peuvent envahir le feuillage en un rien de temps et le faire se dessécher lamentablement. Et alors pas grand chose à faire, hormis des douches répétées (pas pratiques sur un balcon, car les voisins sont aussi douchés à l'occasion). Pour aujourd'hui, le problème semble écarté, car l'orage se déchaîne sur Paris et les vannes sont ouvertes...
Hormis cette petite sensibilité aux araignées rouges, ce sont des plantes très robustes, qui ne demandent pas de soin particulier, ni d'apports répétés d'engrais (une dose d'engrais, riche en potasse et phosphore sans trop d'azote, au moment du rempotage suffit pour la belle saison).Il faut toutefois les installer dans un endroit pas trop venté, car les fortes rafales peuvent abîmer leur beau feuillage largement déployé. Et les tiges ne sont pas vraiment solides. À Paris, ces plantes résistent à tous les hivers depuis 10 ans maintenant, sans protection autre que le terreau qui recouvre les cormes. Certainement une des Aracées exotiques parmi les plus faciles à cultiver en pot, exotisme garanti !
Bon j'arrête mon bavardage, les rafales se déchaînent dehors, la pluie aussi et les éclairs semblent se rapprocher. Pause orage !

Chaud, chaud, chaud, l'été est enfin chaud, un peu trop même...

31,7 °C à 16 h 07 (source Météo-Paris) au coeur de Paris avec un vent venant du Sud, 29 °C sur mon balcon à l'ombre, la chaleur s'est belle et bien installée dans la capitale et sur l'Île-de-France.
Corvée d'arrosage en perspective, ça ne rigole plus, surtout maintenant que les plantes ont développé un feuillage important. Ma petite jungle urbaine prend enfin ses aises !Mes jardinières s'assèchent en une journée, plus question de rater une distribution d'eau devenue mainenant quotidienne. C'est mon programme de l'été !
Quelques nuages plus menaçants traversent le ciel parisien, Météo-France a placé l'Île-de-France en vigilance orange, avec un risque d'orages violents avant la fin de la nuit. Attention aux potées mal accrochées ou en équilibre instable sur les rambardes des balcons et les rebords des fenêtres !

En deux mois, les minimottes sont devenues de superbes plantes !

Est-ce que vous vous souvenez des petites minimottes de Begonia Fragrance 'Apple Blossom' de Jardin Express dont je vous avais montré la plantation dans une suspension en forme de demi lune en mai dernier ?Photo prise le 11 mai dernier.
Et bien les trois petits plants à peine plus gros qu'un pouce sont devenues de superbes plantes, couvertes de grosses fleurs doubles.
Démonstration en photo, prise hier dimanche après midi, soit deux mois et 16 jours après.Superbes, non ? Et vous n'avez pas le parfum de rose ancienne...

dimanche 27 juillet 2008

L'iridescence du Begonia grandis ssp. evansiana

L'iridescence est un phénomène surprenant, qui fait qu'un objet, un animal ou une plante changent de couleurs selon l'angle sous lesquels on les regarde.
Ce phénomène est rare dans le monde végétal. Certaines sélaginelles le présentent, le célèbre Begonia pavonina rapporté par le botaniste Patrick Blanc et montré dans son exposition Folies Végétales à l'Espace EDF Electra (Paris 7ème) qui s'est terminée en mars dernier en est certainement le plus bel exemple. Les plants de ce bégonia étaient présentés dans des bulles, dans la pénombre. Magique ! Un bleu incroyable, véritablement fluo et tout à fait naturel.
Vous pouvez encore profiter un peu de cette splendide exposition en achetant le livre catalogue publié à l'occasion par les éditions Le Chêne.
Mais pour en revenir à ce phénomène optique si curieux, et bien il se trouve qu'il touche aussi un autre bégonia, plus fréquent dans les jardins français : Begonia grandis ssp. evansiana et ses nombreuses variétés.
J'ai justement une forme à feuillage foncé, teinté de pourpre au revers et de vert foncé sur le dessus. Ce matin, avec le temps nuageux, mon bégonia s'est retrouvé dans des conditions de lumière qui ont rendu son feuillage luisant et iridescent.Un début de bleu fluo, certes pas aussi intense que le Begonia pavonina, mais déjà intéressant... Et la prise de vue n'a pas estompé cette belle couleur iridescente naissante.

Premières récoltes de graines pour les belles-de-nuit

L'été n'en est encore qu'à ces débuts, mais les premières récoltes de graines de fleurs d'été commencent.
Aujourd'hui, j'ai recueilli les premières graines de mes belles-de-nuit (Mirabilis longiflora) qui ont déjà beaucoup fleuri, embaumant le balcon et l'appartement en fin de journée et dans la soirée. Une belle petite récolte, mais ce n'est que le début, il y en a quatre à cinq fois plus qui doivent encore mûrir. Et les fleurs continuent encore à s'ouvrir, la récolte n'est donc pas fini.Les graines sont curieuses : ovales comme des minuscules grenades, assez grosses, tigrées, elles ont un petit côté animal, insecte. Pour un peu, on s'attenderait à les voir bouger, sortant des petites pattes. Il n' en est rien, elles se contentent de tomber de leur gangue de bractées, poisseuses en diable. J'avais les doigts tous collants ce matin quand je les ai extirpées de leur protection naturelle. De la vraie poisse et tenace avec ça, j'ai du me laver deux fois les mains avec du liquide à vaisselle.
Ce ne sont pas les seules graines qui arrivent à maturité sur le balcon. Il y a déjà longtemps que le pied de Saruma henryi sème à tout vent ses petites graines brillantes comme de la limaille. Le coeur-de-Marie grimpant (Dicentra scandens) a des petites gousses, mais elles sont encore vertes. Les impatiens font aussi des petits fruits, qui éclatent aussitôt mûrs. Il y a encore deux mois d'été, la saison des graines ne fait que commencer !

Curieux champignons pour les rosiers du Bassin de la Villette

Si vous vous promenez le long du Bassin de la Villette (Paris 19ème), côté Paris plage, vous allez peut-être faire une surprenante découverte...De bien curieux champignons se sont mis à pousser au pied des massifs de rosiers près du MK2 quai de Seine.Inutile de sortir le pulvérisateur rempli de bouillie bordelaise, les rosiers ne craignent rien ! Seul votre porte-monnaie peut souffrir un peu, surtout si vous craquez pour ces lampes champignons issues du commerce équitable et proposées par un vendeur installé là occasionnellement ;-)))

samedi 26 juillet 2008

Exotisme et jeux d'eau à Paris plages

Les 33 palmiers apportent une touche d'exotisme aux bords de Seine, mais d'autres petits jardins éphémères, tous aussi exotiques, réservent des surprises quand on se ballade le long de Paris plage sur le quai de la Seine.Installées sous les brumisateurs qui rafraîchissent les passants (aujourd'hui c'était nécessaire pour supporter la lourdeur du temps), des plantations de papyrus (Cyperus papyrus) et d'autres plantes aquatiques (des houttuynias notamment) se trouvent enveloppées d'un fin brouillard qui vous trempe en un rien de temps. C'est tout juste s'il ne fallait pas faire la queue pour se faire mouiller. C'est qu'il y en avait du chat noyé !!! Mais heureux et rafraîchi. Vive l'été et Paris plage !

Paris plages et ses 33 palmiers

Lundi dernier je vous parlais de la nouvelle édition de Paris plages et de ses 33 palmiers. En vous demandant quelle espèce avait été choisie pour décorer la plage le long de la Seine ?Personne n'a répondu (snif !!!) et pourtant, c'est une des espèces de palmier les plus répandues dans les jardins en France, les plus rustiques et robustes, qui a même déjà été plantée dans quelques rues parisiennes, notamment la rue Curial, dans le 19ème arrondissement. Tout simplement le palmier chanvre ou palmier de Chine (Trachycarpus fortunei). Pour ceux qui aiment les palmiers, il y en avait aujourd'hui à vendre sur le marché aux fleurs de l'Île-de-la-Cité (Paris 1er), de très beaux sujets. Ceux qui ne sont pas pressés peuvent toujours tenter le semis, avec un choix de graines et d'espèces extraordinaires chez Rarepalmseeds, le n° 1 des graines de palmiers.
Petit jeu de l'été : cherchez le palmier près de chez vous et envoyez-moi une photo avec la rue et l'arrondissement. Pour avoir une petite idée du Paris exotique...

vendredi 25 juillet 2008

Strobilanthes : ces vivaces sont promises à un grand avenir !

Je ne vous ai pas encore parlé des Strobilanthes ! The most incredible perennials, comme disent nos voisins anglais. Des plantes incroyables, exceptionnelles !
Ce genre de plantes vivaces originaires essentiellement de l’Himalaya possède des espèces rustiques remarquables et très utiles pour les lieux ombragés. Leur floraison estivale tardive permet de fleurir le jardin à un moment où les fleurs annuelles marquent souvent un très net déclin. Robustes, parfaitement rustiques, aussi à l'aise en pleine terre que dans un gros pot ou une grande jardinière, ils se sont montrés chez moi parfaitement insensibles aux parasites les plus fréquents à Paris. Et pas de maladie non plus. Un beau palmarès, non ?
La première année qui a suivi la plantation, ils se sont vite développés, de plus en plus au fur et à mesure que l'été avançait, pour finir par fleurir très tard, en octobre et novembre seulement. Mais quel feu d'artifice.
Le premier que j'ai essayé et adopté était Strobilanthes rankingensis (mais ce nom est inconnu pour l'IPNI). Des feuilles aux pointes très effilées, un port d'abord érigé puis de plus en plus étalé et des fleurs d'un bleu ciel qui apparaissent en masse, un vrai nuage. Le voici en ce moment déjà couvert de boutons floraux.Et maintenant avec ses fleurs, photographié l'année dernière en fin d'été.L'année d'après mon premier achat j'achetais trois autres espèces, dont une de nom inconnu, mais qui forme un gros buisson dense bien dressé, avec une floraison bleu ciel en fin d'été et en automne tout simplement magnifique, surtout quand le feuillage se teinte d'or et de cuivre. La voici l'année dernière...

Cette année j'ai rabattu d'un tiers toutes ses tiges début juin car sa vigueur me laissait présager un encombrement trop important en fin de saison. Grand bien m'en a pris, car la touffe qui n'a pas encore produit ses boutons floraux est quand même arrivée au niveau supérieur de la rambarde du balcon.La troisième espèce est un Strobilanthes wallichii (mais qui serait peut être un Strobilanthes atropurpurea), déjà fleuri depuis le début du mois cette année. J'aime tout particulièrement ses grosses feuilles gaufrées qui lui donnent un aspect exotique unique. Les tiges sont robustes, mais le port est plutôt étalé au fur et à mesure que les pousses s'allongent. Quand aux fleurs, elles sont tubulaires et bleu violacé très foncé. Elles donnent l'impression de ne jamais pouvoir s'ouvrir totalement. Cela n'empêche pas les abeilles et les bourdons de s'y plonger jusqu'au fond pour aller y collecter le nectar.La quatrième espèce ressemble au Strobilanthes nutans vendu par la pépinière du Clos du Coudray : port traçant ou retombant quand il est en jardinière, très prostré, fleurs tubulaires blanches difficiles à voir car cachées par les grandes feuilles effilées et pointues.

Un dernier point qui rend difficile la diffusion de ces jolies plantes : l'identification. Les noms sont souvent très différents pour des plantes ayant le même aspect. Bref, les appelations ne sont pas toujours justes si vous surfez sur le net pour en découvrir plus sur ces belles méconnues. Sur le site de l'International Plant Name Index (IPNI), il y a 638 références pour le genre Strobilanthes.

Mes bonnes adresses pour trouver ces plantes vivaces encore rares
Le Clos du Coudray à Étaimpuis (76) :
Strobilanthes atropurpurea : originaire de l'Himalaya. Cette espèce forme une touffe de tiges érigées à feuilles ovales et dentées, vert mat. Les fleurs ont une curieuse forme de tube évasé et coudé, et sont d’un joli pourpre lumineux. Elles sont regroupées au sommet des ramifications et s'apanouissent d'août à novembre. Poussant spontanément en sous-bois frais à humide, dans le nord de la France c’est plutôt au soleil qu’elle prend toute sa valeur, dans un sol frais et humifère. Dans les régions chaudes, elle doit être plantée à l’ombre. Hauteur de 1 m à 2 m.
Strobilanthes nutans : originaire d'Extrême-Orient. Cette espèce a des rameaux flexibles et velus qui s’étalent sur le sol puis se redressent. Ils portent de jolies feuilles, grandes pour le genre, d’un beau vert foncé. Les grandes fleurs tubulaires blanc pur sont disposées en courts épis serrés. Elles apparaissent de juillet à septembre. À cultiver dans un sol riche en humus, frais, même argileux, sans calcaire, de préférence à la mi-ombre. Hauteur de 50 à 70 cm.
Strobilanthes species : cette nouvelle introduction du Népal est arrivée en Europe il y a 6 à 7 ans. Très proche de l’espèce précédente, elle en diffère principalement par sa propension à coloniser le terrain. Les tiges rampantes s’enracinent aux entre-noeuds ce qui lui confère un véritable effet couvre-sol et c’est ainsi qu’en moins de 2 ans, un jeune plant a colonisé environ 2 m² dans le jardin du Clos du Coudray. Il a été installé près de S. violacea, dans les mêmes conditions de sol et de culture. Il fleurit aussi moins longtemps que son congénère, d'août à octobre. Exposition à l'ombre ou la mi-ombre. Hauteur de 30cm à 40cm.
Stobilanthes violacea : originaire de l'Himalaya. Forme un buisson plus large que haut, s’étalant lentement. Les feuilles ovales, pointues, sont dentées sur les bords. Les fleurs violet clair, ressemblent à celles de l’acanthe. Elles sont le plus souvent portées par deux à l’extrémité de fines hampes. Elles n’apparaissent jamais très nombreuses, mais elles se succèdent pratiquement d'août jusqu’aux gelées. Au Clos du Coudray, cette plante est installée au nord d’une haie où elle ne voit jamais le soleil, en compagnie d’épimediums et de fougères, dans un sol argileux et lourd qui semble parfaitement lui convenir. Ses origines montagnardes lui confèrent une très bonne résistance au froid. Exposition à l'ombre ou à la mi-ombre. Hauteur de 30cm à 40cm.

Vous pouvez trouver quelques espèces aussi chez :
Pépinières Delabroye à Hantay (59).
Pépinières Lepage aux Ponts-de-Cé (49).
Lumen Plantes vivaces à Bergerac (24).

L'été des plantes en pots : le bacopa

Après l'impatiens, une autre petite plante d'ombre ou de coins peu ensoleillés : le bacopa.Cette espèce vivace mais gélive a un port très étalé ou retombant, avec des tiges assez souples qui portent des petites feuilles en forme de coeur duveteuses. Les petites fleurs étoilées blanches, bleues ou roses, apparaissent le long des tiges et se renouvellent pendant toute la belle saison. Discrètes, charmantes.
Très utilisé en suspension, notamment dans les paniers fleuris si chers aux jardiniers anglais, le bacopa (Sutera cordata) pousse en compagnie des bégonias, des impatiens, des petits lierres, de la lysimaque retombante dorée (Lysimachia nummularia 'Aurea' ou 'Goldilocks').
Peu frileux, il ne supporte pas les étés caniculaires, trop chauds et secs. Son feuillage prend alors un vilain aspect et se dessèche, se crispe, la floraison se ralentit et devient sporadique. Les étés plus humides et frais lui conviennent davantage, sa croissance étant alors plus généreuse. En 2003, mes bacopas ont rendu l'âme en juillet. L'an dernier, ils sont restés superbes tout l'été... Et moi je me suis étiolé comme une endive, le soleil ayant fuit Paris.Sinon, il leur faut un bon terreau pour géranium, maintenu toujours frais (pas de coup de sécheresse, le bacopa déteste, comme l'humidité stagnante !). Des apports réguliers d'engrais fleuris pour géraniums ou tomates stimulent la floraison, qui a tendance à se faire de plus en plus aux extrémités des rameaux qui n'en finissent pas de s'allonger. Quelques pincements de temps à autre permettent d'obtenir des cascades plus ramifiées et davantage fleuries.
Dernier point important : le bacopa est vite étouffé par des plantes vigoureuses. Si c'était le cas, pensez à le dégager et lui donner suffisamment de lumière.

jeudi 24 juillet 2008

Dorstenia contrajerva : une surprenante curiosité végétale

Connaissez-vous les dorsténias ? Non presque certainement. Encore moins le Dorstenia contrajerva, petite plante vivace gélive à cultiver à l'intérieur.
Il faut dire que les espèces du genre Dorstenia sont encore très confidentielles. Seuls quelques pépiniéristes collectionneurs en proposent et toujours en petit nombre. Les plus communes ont un caudex (tige renflée) et une culture qui les rapprochent beaucoup des plantes grasses. L'IPNI en recence plusieurs centaines, mais quand on arrive à en trouver une dizaine, c'est le grand bonheur pour le collectionneur.
Parmi les plus faciles à cultiver, Dorstenia contrajerva pousse très bien et fleurit sans cesse dans un intérieur pas trop ensoleillé. Il forme des tiges succulentes assez courtes qui portent les feuilles lobées très découpées avec de longs pétioles. La curiosité réside principalement dans la floraison . Cette plante appartient à la famille du figuier et des ficus, les Moracées. Et il donne des fleurs qui ont l'apparence de coupes vertes composées de quatre lobes irrégulièrement découpés. Très curieuses, un rien animal (on s'attend presque à les voir se refermer sur le doigt qui les frôle), presque dérangeantes, j'adore ! Au coeur de ces réceptacles biscornus apparaissent des petites graines, qui sont expulsées loin de la plante mère. Chez moi, elles tombent sur la moquette, elles n'ont donc jamais donné d'autres plantes. Dommage !
Les clés de la réussite :
La culture est vraiment simple et sans problème (ce qui n'est pas le cas pour tous les dorsténias) comme une banale plante d'intérieur presque. Un terreau riche et bien drainé est nécessaire, avec des arrosages suivis pour maintenir le sol toujours frais. Peu exigeante en lumière, cette espèce se contente du soleil du matin ou d'une pièce claire, sans soleil. Le pied peut rester dans un petit pot plusieurs années de suite, ce qui limite juste le nombre et la grandeur des feuilles. Pas de sensibilité particulière aux maladies ou parasites.
Je vous ai fait envie ? Et ç'est là que les choses vont devenir difficiles, car pour trouver ce dorsténia, c'est le parcours du combattant...
Mon pied provient des Établissements horticoles "Le Prieuré", Claude de Lacheisserie, Le Prieuré, 26120 Ourches. Tél.: 04 75 60 31 26. Je vous recommande la visite de la serre de ce pépiniériste collectionneur... Le pays des merveilles, le paradis pour le collectionneur de plantes exotiques.
Si par hasard quelqu'un trouve des graines ou des plants de Dorstenia bahiensis, je suis preneur !!! J'en rêve...

L'été des plantes en pots : l'impatiens

Comment les fleurs d'été cultivées en pots, jardinières ou suspensions passent elles l'été ?
Une question à laquelle je vais tenter d'apporter quelques réponses tout au long des semaines à venir, en commençant aujourd'hui par l'impatiens (Impatiens Walleriana-hybrides).Une des valeurs sûres pour les coins ombragés, ne recevant tout au plus que quelques heures de soleil le matin, l'impatiens n'a que deux ennemis pendant la belle saison : la chaleur excessive qui s'accompagne d'attaques d'araignées rouges et un sol trop détrempé ou trop sec.
C'est en effet la fleur du ni trop, ni pas assez... Trop d'eau au niveau des racines et ces dernières pourrissent entraînant le flétrissement du pied comme si justement il avait manqué d'eau. Un oubli d'arrosage et c'est en effet toute la plante qui se fane très vite, pour reprendre un bel aspect si l'oubli ne s'est pas trop prolongé.
Quand à la chaleur sèche, ce n'est vraiment pas le temps de ces fleurettes généreuses. Très sensibles aux attaques d'araignées rouges, elles sont vite envahies par ces parasites piqueurs-suceurs. Quand cela se produit, il est préférable de rabattre une bonne partie du feuillage et de le doucher plusieurs jours de suite. Inutile de traiter avec des produits chimiques, en général ils ont pour effet de griller le feuillage tout autant que les acariens tenaces.
L'an dernier, avec l'été frais et souvent arrosé, les impatiens ont été superbes. Il y a deux et trois ans, la chaleur extrême de l'été les a malmenées, sur mon balcon je les ai même arraché fin juillet, car je ne pouvais venir à bout des araignées rouges.
Cette année la chaleur n'a pas encore été excessive tout du moins dans la moitié Nord de la France. Seulement quelques chaudes journées, des nuits souvent fraîches, il en faut plus pour gêner ces "dames", surtout si elles sont installées dans une cour ou sur un balcon ombragés. À suivre...

lundi 21 juillet 2008

Beau mais pas chaud pour Paris-plages

La météo est belle, beaucoup de soleil, mais le fond de l'air est plutôt frais pour un mois de juillet. Pour pique-niquer au bord de la Seine ou du Bassin de la Villette, il faut prévoir sa petite laine et bien accrocher les nappes et les serviettes !
Qu'importe, Paris prend ses quartiers d'été et accueille pour la 7ème année quatre grandes plages réparties sur deux sites, l'un sur la rive droite de la Seine, l'autre le long du Bassin de la Villette. Paris plages est de retour, jusqu'au 21 août. Le bilan de l'édition 2007 a été médiocre avec vingt jours de mauvais temps et dix jours de bons. Souhaitons l'inverse cette année, même si ça commence fraîchement...
Quelques chiffres :
3,7 km de voies spécialement aménagées et pavoisées aux couleurs de l'Europe,
4 plages,
2.000 tonnes de sable fin,
450 transats,
26 hamacs,
et 33 palmiers. Petit quizz... Quelle est l'espèce de palmiers choisie ?

dimanche 20 juillet 2008

D'autres plectranthus, toujours aussi fantastiques !

Je vous ai parlé hier des plectranthus et de leurs nombreuses qualités. En fouillant dans mes nombreuses photos, j'ai retrouvé d'autres espèces admirables, parfaites aussi bien dans une grosse jardinière qu'en pleine terre.
Plectranthus ciliatus 'Donald Duke', la version jaune de P. ciliatus 'Silver Knight'. Un gros costaud.Plectranthus argenteus 'Silver Shield', tout aussi vigoureux mais d'un gris argenté très doux. Un feuillage de velours , qui met bien en valeur les fleurs et les feuilles colorées comme ici avec des géraniums, des périllas ou de l'aneth.

Joyeux anniversaire à Caro, ma camarade blogueuse !

Tous mes voeux de bonheur et de joie pour cette journée anniversaire à Caro, avec qui je blogue sur le blog jardin de Rustica.
Chère Caro, je sais que tu aimes le rose pastel, voici un petit bouquet de saison pour cette journée qui je l'espère sera exceptionnelle !Et à demain pour de nouvelles aventures en ligne sur le blog de Caro et Alain.
Et puisque la journée est aux festivités, un très joyeux anniversaire aussi à toute l'équipe du site Rustica, dont la nouvelle présentation fête ses 1 an.
Et maintenant, ça s'arrose ! Passez tous un super dimanche.

samedi 19 juillet 2008

Les plectranthus, des plantes fantastiques !

Les plectranthus n'ont jamais été à la mode et pourtant leur qualités sont nombreuses.
Excellentes plantes d'intérieur lumineux, superbes en pots ou jardinières pendant la belle saison sur un balcon ou une terrasse avec quelques heures de soleil, ces plantes originaires d'Afrique du Sud offrent un feuillage décoratif, une floraison élégante et parfois un feuillage très aromatique.
Plectranthus fruticosus, presqu'un arbuste aux immenses grappes de fleurs violacées.Plectranthus ciliatus 'Silver Knight', un géant au feuillage panaché, pour très, très grosse potée.Plectranthus coleoides 'Variegatus', qui ressemble beaucoup au précédent, mais avec des feuilles plus petites. Mais tout aussi vigoureux, parfait en grande suspension.
Plectranthus marginatus 'Niko' aux feuilles gaufrées, vert sur le dessus, pourpre au revers, tout autant vigoureux.
Mon plectranthus inconnu, trouvé au Troc Vert de Montreuil il y a déjà quelques années et qui a résisté à tous les hivers parisiens depuis 4 ans, avec son joli feuillage vernissé brillant, ses longues tiges qui grimpent ou retombent.Et il en existe encore bien d'autres, à découvrir au hasard des arrivages, pas toujours bien étiquetés...
En plus ils se multiplient tous facilement par bouturage. Le moindre bout de tige fait vite des racines dans un verre d'eau. Un jeu d'enfant. Alors adoptez les plectranthus, ils vous le rendront !

vendredi 18 juillet 2008

Balayage et nettoyage, les deux travaux du jardinier sur balcon

Le jardinage sur balcon ou terrasse suspendue a ses petits inconvénients : le nettoyage et surtout le balayage !
Travaux obligatoires pour tenir propre son coin de verdure, mais surtout pour ne pas rentrer dans l'appartement avec les semelles tachées de fleurs écrasées ou de feuilles mortes. Notamment avec les grosses fleurs rouge vif du bégonia Dragon Wing, c'est la tache assurée sur la moquette et pas facile à enlever. Et c'est qu'il fleurit le bougre !Entre la corvée de nettoyage dans l'appartement et le balayage somme toute rapide sur le balcon, j'ai choisi, je balaye ! Un coup de balayette le matin, un coup de balayette le soir.
Ca amuse beaucoup Iris la chatte, qui adore courir après les petits balais et leur donner des coups de patte. Chipie la minette et terriblement joueuse malgré ses 15 balais. Oups, ça m'a échappé ;-)))