dimanche 31 août 2008

Hibiscus coccineus : d'autres photos

J'ai profité hier du temps superbe et chaud pour photographier encore mon Hibiscus coccineus. Avec un spectaculaire duo de fleurs, plus grandes que la main.Samedi très chaud et ensoleillé, enfin une vraie journée d'été ! Dimanche en demi teinte, orageux et nuageux... Jusqu'au bout le mois d'août aura joué le chaud et le froid, le soleil et les nuages. Que sera septembre ? On verra bien, mais un peu de chaleur serait la bienvenue pour les plantes et les jardiniers. Bon courage demain pour la reprise.

samedi 30 août 2008

Nuit européenne de la chauve-souris samedi 30 et dimanche 31 août

La 12ème Nuit Européenne de la chauve-souris est prévue le samedi 30 et le dimanche 31 août 2008. Un grand rendez-vous pour découvrir ces très précieux auxiliaires du jardinier, grands consommateurs d'insectes de toutes sortes."En une nuit, une chauve-souris peut consommer près de la moitié de son poids en insectes variés tels les moustiques et autres parasites de l'homme, mais aussi des papillons de nuit dont beaucoup d'espèces se développent aux dépens des cultures, des arbres fruitiers… Les chauves-souris se comportent donc comme d'excellents insecticides naturels et ceci sans empoisonner le sol et l'eau pour des dizaines d'années." (SFEPM)
La Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) vous invite donc à participer sur plusieurs sites un peu partout en France. Les manifestations en Île-de-France ne sont pas nombreuses. Dommage, car les chauve-souris ne manquent pas, ne serait-ce qu'à Paris. Allez flâner le soir le long du canal de l'Ourcq et notamment du pont de la Petite Ceinture. Un beau ballet de pipistrelles vous attend.
Passez une excellente nuit avec ces sympathiques petites bêtes, oubliez les vampires ;-)))

Begonia Fragrance, parfum et opulence encore et toujours

La fraîcheur de ces derniers jours a un peu ralenti la vigueur de mes pieds de bégonia tubéreux Fragrance 'Apple Blossom'. Mais leur générosité est encore impressionnante. Et leur parfum toujours aussi enchanteur. Senteur de rose ancienne...Les trois jeunes plants reçus en minimottes et plantés dans une suspension en forme de demi lune ont maintenant envahi et recouvert leur contenant, les lourdes fleurs doubles retombant de part et d'autre.Pour vous faire rêver davantage, voici une potée photographiée hier vendredi chez Jardin Express (Bouvincourt, 80), qui diffuse en exclusivité pour la France cette superbe variété de bégonia tubéreux hybride.Ca donne envie, non ? Et bien il va falloir attendre un peu que le catalogue printemps 2009 arrive (en janvier, c'est bientôt !). Mais ne vous inquiétez pas, je ne manquerai pas de vous faire un rappel quand le moment sera venu !

vendredi 29 août 2008

Exotisme à Paris : un hibiscus géant !

Je vous ai montré hier quelques photos de mes fleurs et feuillages exotiques qui prolifèrent sur mon balcon. Mais aujourd'hui, grosse surprise en rentrant avec les premières fleurs de l'Hibiscus coccineus.Après le blanc (Hibiscus coccineus 'Alba') qui a déjà fait six fleurs depuis ce billet, voici enfin l'espèce type, à fleurs rouge magenta, immenses et exotiques à souhait. Le pied a trois ans, je l'ai obtenu à partir de graines envoyées par une amie grande collectionneuse d'hibiscus, Françoise Levavasseur, qui a créé le groupe de parole Hibiscusmania, lieu d'échanges plus que sympathiques pour tous les amateurs et collectionneurs d'hibiscus. Elle a aussi créé un site Hibiscusmania où sont présentées de nombreuses photos d'hibiscus. Attention les yeux, trop beau !
Mon pied d'hibiscus a mis trois ans pour arriver à fleurir. Mais quelle récompense et quel plaisir ! Et pour tout vous dire, j'ai manqué la première fleur, pensant que les boutons étaient trop petits encore pour s'ouvrir. Hier matin, j'ai découvert la fleur fanée, rageur... Et ce soir, deux fleurs d'un coup, dont une dirigée vers l'intérieur du balcon, une aubaine pour faire des photos. Alors voici un petit délire de photos, de l'hibiscus en veux tu en voila, à fleurs rouges ou blanches, mais de l'hibiscus parisien, roi de balcon !

jeudi 28 août 2008

L'exotisme au balcon : demonstration en photos

L'été étant maintenant bien avancé, les plantes exotiques de mon balcon ont proliféré, fleurissent et s'épanouissent au point de devenir presque trop envahissante. Petite revue en photos de ma "jungle urbaine" à quelques jours de la rentrée.
Impatiens namchawarbensis
Impatiens repens

Impatiens sodenii subsp. sodenii


Pavonia missonium
Hibiscus coccineus 'Alba'

Leucosceptrum stellipilum

Dicentra scandens (qui court dans un oeillet d'Inde géant à odeur de pamplemousse, Tagetes lemonii)

Streptolirion volubile

Pinellia pedatisecta
Typhonium venosum

Et pour finir une vue du balcon depuis la rue...

mercredi 27 août 2008

C'est l'automne pour les sceaux de Salomon

L'été frais a prolongé la végétation des sceaux de Salomon (Polygonatum), mais le feuillage commence maintenant à se dessécher. L'automne est déjà là pour ces belles plantes de sous-bois ou de balcons ombragés.Chaque année c'est la même chose, ils démarrent très trop en fin d'hiver, dès que les gelées disparaissent. La floraison commence dès avril et se prolonge jusqu'en mai. Ensuite le beau feuillage reste opulent jusqu'en juillet. Quand l'été est très chaud et surtout sec, ces plantes qui ressemblent à du muguet géant entrent très vite en repos, le feuillage se desséchant complètement bien avant toutes les autres plantes vivaces.
Cette année, seul la variété géante entre maintenant en repos, plus tard que l'an dernier. Les autres variétés sont encore bien vertes, signe que l'été a été... pourri ! Mais bon, ça sent l'automne...

Dahlias : concours et expositions au Parc floral de Paris

Jusqu'au 14 septembre, vous êtes invités à choisir vos trois variétés préférées de dahlias parmi les 134 présentées en compétition dans le Parc floral de Paris (12ème arrondissement).
Concours dalhiasCette année, 134 variétés soigneusement étiquetées, présentées dans des jardinières en tresse de bois d'azobé, rassemblent chacune 6 à 8 pieds d'une même variété. Réunies etsuivies sur 2 ans, ces variétés nouvelles ou commercialisées depuis moins de 5 ans, et
anciennes datant de plus de 25 ans, remises au goût du jour, sont estimées par un jury composé d'élus, de personnalités désignées « es qualité » et d'agents de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement de la Mairie de Paris.
Les dahlias sont jugés sur la beauté, la forme et la qualité de l'inflorescence, le degré de vigueur de la plante, sa végétation, son port, sa résistance aux maladies parasitaires et sa floraison. En fonction de ces critères, les variétés retenues reçoivent prix ou certificats. Une attention particulière est portée à la résistance aux maladies, garante de la restriction d’utilisation de produits phytosanitaires.
Concours dalhiasMais depuis l'été 1992, les visiteurs du parc choisissent aussi leur dahlia préféré. Dès votre entrée dans le site, un bulletin de vote vous sera remis. Les bulletins remplis sont déposés dans une urne à l'entrée du jardin du dahlia. Le jury délibérera le 19 septembre, tous les résultats (jury et critérium du public) seront proclamés le 20 septembre prochain.
Concours dalhiasLes récompenses offertes par la Mairie de Paris comprennent :
- un premier prix du dahlia toute catégorie, qui récompense le meilleur choix des professionnels pour une utilisation des dahlias dans les jardins.
- un premier prix pour les dahlias nains, qui couronne les dahlias les plus intéressants pour les décorations florales des villes.
- un premier prix critérium du public attribués aux dahlias les plus appréciés par le grand public.
- un premier prix des amateurs qui permet de faire connaître et de développer la recherche de nouveautés par les amateurs hybrideurs.
- un ou plusieurs certificats.
D'autres prix spécifiques sont attribués :
- le prix de la presse horticole attribué par l’association des journalistes du jardin et de l’horticulture (AJJH).
- le prix des fleuristes attribué par un jury composé de fleuristes.
- autres prix mis en place par des professionnels.

Ne manquez pas les deux expositions sur les dahlias :
- "Images de dahlias", du 27 août au 11 novembre. Présentée au pavillon 21, elle propose des aquarelles de Jacqueline Candiard et des photographies de Dany Gander-Gosse qui mettent en lumière les qualités artistiques du dahlia. Une documentation très complète permet de découvrir l’histoire du dahlia, sa provenance, ses méthodes de culture, les périodes de floraison et les multiples variétés qui en font sa spécificité : à fleurs simples, sphériques (balles, pompons, nains…), à collerette ou bien à fleurs d’anémone, de pivoine, d’orchidée… ou encore les dahlias décoratifs ou les dahlias cactus (dentelles, rayonnants…).
- "Intemporel dahlia", du 27 septembre au 5 octobre.

mardi 26 août 2008

Sauge ecarlate : la fin de l'ete lui va si bien !

Alors que la plupart des fleurs d'été montrent des signes de déclin passée la mi août, certaines espèces se parent de leurs plus belles floraisons. C'est la cas de la sauge écarlate (Salvia coccinea).Cette espèce vivace, mais gélive en région parisienne, est un peu difficile à trouver au printemps, les jeunes plants souvent déjà bien développés étant proposés en mai voire en juin seulement, bien après l'arrivée des autres fleurs annuelles d'été. Mais les arrivages ne sont jamais très importants. Il faut dire que les petits pieds vendus en godets de 8 ou de 10 cm de diamètre n'ont guère d'allure et ne laissent pas présager de ce que deviendra la plante au fur et à mesure que l'été s'avance. Et pourtant, quelle floraison généreuse, sans cesse renouvelée. Quelle opulence quand arrive le mois d'août ! Aussi bien en pleine terre dans un massif que dans une grande jardinière sur un balcon ou une terrasse, la floraison est au rendez-vous au coeur de l'été et se prolonge jusqu'aux premiers coups de froid dans tous les coins de jardin bien ensoleillés. Comme le montre cette photo prise sur mon balcon le 12 novembre 2004. Un automne haut en couleurs ! Et avec un minimum de soins : il faut juste couper les hampes défleuries et garder le substrat frais. Avec les sauges écarlates, la rentrée est un véritable feu d'artifice. Et même quand l'été est trop frais, ces fleurs généreuses ne cessent de donner de beaux épis de fleurs.Certes, avec la variété 'Lady in Red', il faut aimer le rouge vif, le rouge pétard, pompier, écarlate. Mais avec la masse de feuillage d'un beau vert vif foncé, cette couleur chaude et vibrante n'est plus agressive. Je la trouve même très vivifiante, tonique. Si vraiment vous faites une fixation sur le rouge, il existe deux autres variétés : 'White Nymph', d'un blanc pur et 'Coral Nymph' d'un rose saumoné très doux. À vous de choisir la couleur de votre fin d'été...

lundi 25 août 2008

Apres la Power Flower, de la lumiere avec la libellule solaire

Hier je vous ai parlé de la plantation de ma girouette Power Flower. À l'autre bout du balcon, j'ai installé une libellule solaire dansante. Comme ça les fins de journée qui s'assombrissent de plus en plus tôt sont moins dures à supporter, enfin presque parce que la grisaille, ras le bol !Cette libellule solaire dansante s'illumine dès que la pénombre tombe sur la ville et change en permanence de couleurs, passant du vert au bleu puis au rouge, pour revenir au vert et ainsi de suite. Les photos ne sont pas excellentes, la réalité est bien plus féérique mais je n'ai pas encore réussi à prendre des photos de nuit... C'est d'autant plus difficile, que fixée à l'extrémité d'une tige souple, la libellule bouge au moindre souffle de vent, donnant l'impression de danser parmi les plantes.
Au crépuscule et le soir, l'allumage de la libellule est automatique. Cela anime un peu le balcon qui disparaît bien trop vite dans l'obscurité. Et le jeu de lumière n'a rien d'un feu d'artifice, les voisins ne sont pas éblouis, ni moi d'ailleurs. Mon balcon n'est pas transformé en phare (LOL) !
Quand la journée a été bien ensoleillée, le capteur solaire permet à la batterie de se recharger, ce qui assure ensuite 6 à 8 heures au maximum de jeux lumineux dès que la nuit tombe. Si le temps est couvert dans la journée, les illuminations sont de plus courte durée, car la pile aura moins accumulé d'énergie.
J'ai acheté ma libellule solaire dansante chez Nature & Découvertes. Vous avez aussi des papillons solaires, qui fonctionnent sur le même principe.Quelques données :
1 piquet métallique noir composé de trois parties: une tige métal à piquer dans le sol, un emplacement pour la batterie et la petite cellule solaire, une tige flexible surmontant le tout.
Hauteur totale : 96 cm.
1 libellule en matière plastique incolore et transparente, munie d'un led.
Puissance du panneau solaire : 0,2 Watt.
Batterie : pile rechargeable AAA 1,2 V 600 mAh Ni-mH.
Prix : 17,95 €.

dimanche 24 août 2008

Meteo, couleurs et fleur en permanence avec la girouette Power Flower

La météo est pourrie, l'été ressemble à l'automne, les floraisons estivales peinent... Une forte envie de couleurs et de lumière me tenaille ! J'ai donc planté une Power Flower dans une des jardinières de mon balcon. Mais qu'est-ce qu'une Power Flower ? Tout simplement une girouette en forme de fleur, à six grands pétales colorés qui tournent à la moindre brise de vent. Et quand la nuit tombe (de plus en plus tôt maintenant, surtout ces derniers jours particulièrement gris et sombres), les pétales s'illuminent grâce à un led fixé sur chacun d'entre eux et relié au coeur de la fleur, une petite dynamo qui se recharge sous l'effet du vent et de la rotation des pétales.
Un gagdet amusant, qui apporte des couleurs et un peu d'insolite dans les jardinières. Et qui ne fonctionne qu'avec le vent, une énergie on ne peut plus naturelle et renouvelable.Ca a effrayé beaucoup Iris la chatte, qui s'est demandée pendant quelques heures ce que c'était que ce moulin à vent installé devant l'une des fenêtres de l'appartement et qui battait des ailes à tout allure (heureusement sans faire aucun bruit). La frayeur aujourd'hui s'est estompée, mémère retrouve ses habitudes... Si seulement cela pouvait effrayer les pigeons ! Par contre cela ne dérange pas du tout les bourdons et les abeilles qui viennent butiner sur les fleurs du coeur-de-Marie grimpant et autres.
J'ai trouvé cette fleur permanente dans un des magasins de Nature & Découvertes. En surfant sur le web, vous devez la trouver ailleurs aussi. Petites précautions : il est prudent de piquer profondément le tuteur supportant la fleur, car la girouette doit supporter les assauts des rafales de vent et il est préférable de ranger la fleur quand un coup de vent fort est annoncé. Sinon elle va s'envoler, loin, très loin...Quelques données :
1 piquet composé de trois parties, avec 2 connecteurs.
Hauteur de la girouette : 93 cm.
Diamètre de la "fleur" : 47 cm.
6 pétales, chacun étant muni d'une diode électroluminescente.
1 générateur.
Prix : 14,95 €.

Jardins de cristal dans le parc de Bagatelle

La Ville de Paris et le Conseil Régional de Lorraine présentent l’exposition « Jardins de cristal », dans le parc de Bagatelle du 25 août au 2 novembre 2008.Pendant deux mois, l’un des plus beaux parcs de la capitale sert d’écrin aux joyaux réalisés dans les quatre cristalleries les plus prestigieuses de la Région Lorraine : Baccarat, Daum, Lalique et Saint-Louis. Des pièces inspirées par la flore et la faune sont disséminées dans le parc ou exposées dans le Trianon. Elles invitent le visiteur à découvrir avec poésie le lien qui unit depuis toujours le cristal à la nature.
Dans le Trianon, le travail du cristal est présenté de la matière brute à l’objet fini. A travers quatre jardins imaginaires dédiés aux quatre cristalleries, cristal et végétaux se rejoignent dans une scénographie originale de Vincent Dupont-Rougier. De courtes séquences vidéo racontent l’histoire des manufactures et de cette matière étonnante qu’est le cristal. Elle lève le voile sur les hommes qui le sculptent et le taillent pour donner naissance à ces objets précieux et spectaculaires.
Les installations se reflètent dans les plans d’eau du parc ou apparaissent au détour d’un bosquet, les œuvres de cristal répondant à leurs modèles.
Dans la galerie, des animations, des conférences et des démonstrations, ouvertes au public, permettent de mieux comprendre l’art du cristal et ses secrets de fabrication.
Cette exposition, initiée par le Pôle verrier de Lorraine, a reçu le soutien de Gaz de France : de la Fondation pour la scénographie et de la Délégation Lorraine pour les animations.
Informations pratiques :
• Lieux : Trianon, Galerie et parc de Bagatelle.
• Adresse : Route de Sèvres à Neuilly – Bois de Boulogne - 75016 Paris.
• Accès : Métro pont de Neuilly, puis autobus 43 ou Métro porte Maillot, puis autobus 244 ou Métro porte d’Auteuil, puis autobus 241.
• Dates : du 25 août au 2 novembre 2008.
• Horaires : tous les jours de 10h00 à 18h00.
• Tarifs : 3 euros et tarif réduit à 1,50 €. Visite gratuite pour les moins de 7 ans.
La galerie est accessible aux personnes handicapées.

samedi 23 août 2008

Le deuxieme temps fort des cornouillers du Japon

En ce moment les cornouillers à fleurs ou cornouillers du Japon (Cornus kousa) se parent de superbes fruits rouges, qui ressemblent à des grosses fraises. Deuxième grande période d'attrait pour ces arbustes d'ornement élégants. Comme celui-ci photographié aujourd'hui près du Parvis de la Défense et du centre commercial Les Quatre Temps.
Ces arbustes ou petits arbres offrent un premier spectacle au moment de la floraison printanière, très originale et raffinée. Les fleurs assez quelconques sont entourées de grandes bractées blanches, roses ou rouges très décoratives. Mais en ce moment, ce sont les fruits qui apportent une nouvelle touche de couleur à ces beaux arbustes. De curieux fruits arrondis et bosselés, couleur fraise.Les cornouillers connaîtront un troisième temps fort au cours de l'automne, quand leur feuillage s'enflammera, juste avant de tomber...

Feuilles poinçonnees, cherchez l'otiorhynque !

En me promenant sur le parvis de la Défense, je me suis arrêté devant un arbuste aux feuilles passablement échancrées, comme passées à la poinçonneuse. Une pauvre viorne qui a subi une forte attaque d'otiorhynque, une sorte de charançon très fréquent à Paris et en Île-de-France, surtout dans les jardins en pots.On ne voit presque jamais l'animal qui a causé ces dégâts si caractéristiques. Mais on découvre un beau jour ses plantes complètement découpées, comme si un petit rigolo avait joué de la poinçonneuse sur le rebord des feuilles. Rien de vraiment grave pour les plantes qui n'en souffrent pas plus que cela, mais d'un point de vue esthétique, c'est pas terrible. Et puis il faut savoir que les larves, qui vivent dans le sol, peuvent s'attaquer aux racines et faire des dégâts bien plus graves. Quand il y a trop de parasites dans un bac, l'arbuste peut périr dans les cas les plus graves.
Comment réagir ? La meilleure méthode est l'emploi de nématodes, de l'espèce Heterorhabditis bacteriophora, qui éliminent radicalement les larves et les pupes (dernier stade avant la transformation de la larve en adulte) de la manière la plus naturelle qu'il soit. Justement nous sommes en plein dans la période de traitement, qui s'étend d'août à octobre, quand la température du sol est supérieure à 12 °C, au moins quelques heures par jour (sic ! 14 °C dans l'air ce matin, pas terrible l'été). L'autre grande période de traitement étant au printemps, de mars à mai selon la température. Ces nématodes sont proposés notamment par la société Biotop et doivent être dilués dans l'eau au moment de leur utilisation. Il suffit ensuite d'arroser la terre à la base des plantes contaminées et de maintenir le substrat humide pendant le mois qui suit l'application. Avec 500 000 nématodes, vous traitez une surface de sol de 1 m2. Le traitement est simple, mais il est coûteux (la dose de 500 000 nématodes est proposée actuellement à 27 euros, ce qui fait donc un coût de 27 euros le m2).
Dernier point, il est essentiel de ne pas utiliser de produits chimiques sur la zone à traiter pendant la semaine qui précède le traitement et au moins pendant le mois qui suit.

vendredi 22 août 2008

Craquez pour un gros zamioculcas

Petite visite hier chez Truffaut quai de Seine (Paris 13ème) pour découvrir le festival des plantes d'intérieur. Une offre large de végétaux d'intérieur y est présentée, avec notamment de superbes sujets de zamioculcas (Zamioculcas zamiifolia) trop rarement proposés.Cette plante verte apparue depuis une dizaine d'années dans les points de vente de jardinage est le plus souvent vendue en petites potées, avec deux ou trois feuilles. Il faut dire que son prix, même quand elle est encore très jeune, reste élevé par rapport à d'autres plantes d'intérieur tel le Ficus benjamina ou le philodendron (Monstera deliciosa). La croissance du zamioculcas est lente, je suppose qu'elle est la cause de ce prix si élevé.
Sinon, c'est une plante on ne peut plus facile à vivre, le seul danger étant juste de trop l'arroser. Elle déteste les excès d'arrosage et le terreau toujours détrempé. Autre atout important, elle ne demande pas beaucoup de lumière. Il faut absolument lui éviter le soleil direct qui brûle les folioles vernissées (une foliole, c'est ce qui ressemble à une feuille et qui n'est en fait qu'une partie de la grande feuille découpée en nombreuses folioles portées par une tige très épaisse et succulente).
Si vous réussissez le spatiphyllum ou le philodendron, vous obtiendrez sans problème de très belles potées de zamioculcas. Et pour les plus pressés, c'est le moment d'aller choisir des gros sujets (attention, il faut débourser plus de 100 euros, c'est un investissement quand même).Il m'a fallu presque 7 ans pour obtenir cette belle potée (1 m de diamètre au niveau du feuillage) chez moi, en partant d'un petit pied qui n'avait que trois feuilles d'environ 50 cm de hauteur. Et chaque année elle me donnait des fleurs verdâtres en été, qui apparaissaient à la base des feuilles. Mais j'ai dû la donner tellement elle prenait de la place chez moi dans la salle à manger.
Tout ça pour dire que le zamioculcas est une excellente plante d'intérieur, avec un port et un feuillage particuliers qui conviennent parfaitement aux intérieurs contemporains et aux jardiniers un peu négligeants...