lundi 15 juin 2009

Géranium herbe-à-Robert, charmante mauvaise herbe

Le géranium herbe-à-Robert (Geranium robertianum) s'invite dans les rues, les cours et les jardins où le jardinier ne joue pas très souvent de la binette ou du pulvérisateur de désherbant. Une chance, car cette belle sauvageonne, souvent considérée comme une mauvaise herbe, offre à la fois une floraison et un feuillage décoratifs.

Le feuillage très découpé est vert, parfois teinté de rouge, d'orange ou de pourpre. La plante est alors très spectaculaire. Au printemps, les petites fleurs à cinq pétales rose vif se renouvellent et donnent de nombreux fruits allongés, en forme de bec de grue. La plante est bisannuelle ou vivace à vie courte et se ressème généreusement quand elle trouve un terrain favorable, pas trop envahi par d'autres plantes plus vigoureuses. Elle peut même s'accrocher à un mur, apparaître dans une potée ou transformer une paire de vieilles chaussures en superbes godasses jardinières comme ce modèle créé pour le Troc Vert de Montreuil-sous-Bois (93).

5 commentaires:

Richard Dhennin a dit…

Le mur végétal du forum culturel du Blanc-Mesnil réalisé par Patrick Blanc en était recouvert l'été dernier.Mais tout à été retiré cette année :-(
Colonisation spontanée ou choix de l'artiste ?
Peux importe, le résultat est magnifique. je l'utilise régulièrement depuis.

Kristin a dit…

une jolie plante ...les enfants adorent cueillir leurs petites fleurs dans la cour de l'école , à ras des murs ...

Alain of Paris a dit…

Oui vraiment charmante, résultat superbe, je vais traquer cette petite plante dans la jungle parisienne... Je suis sûr qu'il y en a un peu partout...

Richard Dhennin a dit…

Partout,partout,partout...
Je conseil de récupérer les plus petit sujets, et de couper les tiges de fleurs formées pour la reprise, après une semaine ou deux cela sera oublié.
Dans un substrat acide et humide l'herbe-à-Robert reste bien verte et n'a pas le feuillage rouge.
Très belle à marier avec d'autres filles des rues comme le lysimachia,la cymbalaires, ficaire, et gesse des bois.

Je constate qu'elles sont souvent moins radieuse dans une potée trois étoiles que dans un terrain vague loin des soins du jardinier.
Allons comprendre...

berthille a dit…

Et quelle odeur ! On aime ou on n'aime pas ; moi, j'adore car elle est synonyme d'un très vieux jardin de mon enfance, rempli de coins et recoins.