Géraniums, pétunias, gazanias et sauges pour le plein soleil; petits bégonias à massifs, impatiens et fuchsias pour les endroits ombragés. Et pourtant, ce ne sont pas les espèces qui manquent parmi les plantes vivaces ou annuelles pour décorer ces minis jardins entre terre et ciel. Comme le Saruma dont je vous ai déjà parlé.
Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'une misère extraordinaire : Gibasis geniculata (à gauche sur la photo, en compagnie d'un plectranthus panaché).
Feuillage vert foncé et brillant, petites feuilles ovales et pointues, tiges grêles et innombrables petites fleurs blanches : rien de spectaculaire, mais une grace infinie associée à une excellente vigueur.
Si vous allez dans une jardinerie, vous la trouverez dans le rayon des plantes d'intérieur, le plus souvent proposée en suspension. C'est une excellente plante d'intérieur, mais aussi d'extérieur ! Je la cultive sur mon balcon depuis que je suis revenu vivre dans Paris, cela fait déjà dix ans. Et bien elle a supporté la plupart des hivers, même sans protection. Son feuillage disparaît si les gelées sont un peu fortes, mais elle repousse souvent au printemps, plus ou moins tôt selon la rigueur de la mauvaise saison. Et sa croissance rapide lui permet de reformer une belle touffe, jamais trop encombrante, dans une jardinière ou dans une suspension.Il faut l'installer à l'ombre ou à la mi ombre, car elle n'aime pas le chaud soleil du midi. Seules ou en compagnie de bégonias, d'impatiens, de fuchsias ou de plantes vivaces rustiques aimant l'ombre comme les hostas ou les fougères.
Comme toute les misères, elle se bouture facilement, dans l'eau ou même directement dans du terreau, le printemps et l'été étant les meilleures périodes pour cette opération.
De toutes les misères les plus fréquemment proposées, c'est certainement la plus florifère que je connaisse. Elle se couvre en permanence de petites fleurs simples blanc pur, si fine que l'on dirait du gypsophile. Je ne m'en lasse pas...
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